Symptômes (2022):
Catherine Ocelot: de la bande dessinée empreinte de poésie ARTV
Tricoter avec les fils du coeur La Presse+, janvier 2022
Sens et sensibilités, Lettres Québécoises, printemps 2022
De l’importance de bien aller tout le temps, Le Devoir, février 2022
La santé mentale, avec ou sans mots, La tribune, mai 2022
Coup de coeur de Simon Boulerice à Cette année-là (minute 37)
Catherine Ocelot: fil-de-fériste entre rire et tristesse, Revue les libraires février 2022
Mots et Maux de femmes Radio-Canada, janvier 2022
Grandioses BD Elle Québec, octobre 2021
Prendre soin, critique de Thara Charland, revue Spirale #280, été 2022.
Symptômes: des mots et des maux Mathieu Roy, blog BDQG, janvier 2022
Grand coup de coeur pour la BD Symptômes de Catherine Ocelot Journal Métro, janvier 2022
Julie Roy pour Magazine L’actualité, février 2022
Coup de coeur de Claudia Hébert à l’émission Culture Club Radio-Canada, janvier 2022
Rencontre avec Sophie Médiavilla-Rivard pour Le Culte, janvier 2022
Nous n’avons pas à être seul(e)s Le Délit, février 2022
Sélection du mois de mars, Philippe Fortin pour Les Libraires, mars 2022
Du baume au corps et au coeur, La Bible Urbaine, mars 2022
Sélection d’Alexandre Courteau pour Tellement Courteau, mars 2022


Une année à la Cinémathèque (expo à la Cinémathèque Québécoise) avril-mai 2021
Catherine Ocelot et le cinéma de l’inconscient Le Devoir, mars 2021
Réfléchir avec le spectateur La Presse, mars 2021
Catherine Ocelot à la Cinémathèque Tout un matin, mars 2021
Une année à la Cinémathèque, vue par Marc-André Lussier, Culture Club, mars 2021

La vie d’artiste (2018) et Art Life (2020):
Critique sur The Beat: The art life revealed
Entrevue pour la revue Maisonneuve Art Life: An interview with Catherine Ocelot

«… au fil de la bande dessinée, la quête de la narratrice se révèle bien différente d’une simple soif de consécration. Plus profondément, l’auteure s’interroge sur ce qui justifie sa prise de parole. Que peut-elle dire et comment doit-elle le dire pour être entendue et prise au sérieux? Au-delà d’une maîtrise technique de son art, elle cherche une confirmation de sa vocation, ou plutôt, travaille à reconnaître sa propre voie. Ses préoccupations rappellent celles de Suzanne Jacob, qui, en 1997, dans La bulle d’encre, abordait l’épineux problème du discernement chez l’écrivain. »
-Revue Liberté, No. 322, Hiver 2019

« La maternité, le doute, l’ambition, le narcissisme, la jalousie sont évoqués avec beaucoup de finesse, en sortant d’une vision binaire qui voudrait que le narcissisme ou le manque de confiance en soi soient des défauts, et que le premier garantisse le succès alors que le second mène l’artiste à sa perte.
La succession des chapitres construit une sorte de récit d’apprentissage où chaque entrevue devient une épreuve de laquelle l’héroïne sort vaincue, qu’elle tente de se hisser en haut d’un arbre, de vendre son projet à son éditeur, ou de développer une posture théorique qui permette qu’on prenne au sérieux sa démarche intimiste. Mais le but de l’épreuve n’est peut-être pas tant de réussir sa vie d’artiste que simplement de résister à son âpreté et aux combats qu’elle exige.  »
-Céline Huyghebaert, Magazine Spirale

«Sa bande dessinée est profondément féministe puisqu’elle y aborde la question de faire de l’autofiction lorsqu’on est une femme, de trouver le temps de dessiner quand on est une mère seule, du syndrome de l’imposteur… De ces remises en question existentielles naissent un récit d’une grande sensibilité, qui démonte au passage les idées reçues sur le succès puisque ce sont dans les gestes tendres du quotidien, qu’elle dessine avec beaucoup de beauté, que son œuvre trouve son précieux sujet.»
Cheek (les Inrocks), octobre 2019

«À travers une galerie de portraits savoureux (un éditeur, un directeur de cinémathèque, des plasticiens tourmentés…), la Québécoise Catherine Ocelot s’interroge avec humour et poésie sur sa place d’artiste dans une société saturée d’images et de récits. Ses personnages aux allures de volatiles sans visage – dessin très singulier associant l’aquarelle et le feutre – racontent tous l’incommunicabilité, les doutes, les frustrations et les contradictions d’une société bancale qui ne s’écoute plus. Un dialogue intérieur inspiré de véritables entretiens menés par l’auteure et retranscrit dans un roman graphique insolite qui ambitionne de transcender le banal.»
Paris Match, 30 mars 2020

«Entre comédie et tragédie, Catherine Ocelot nous offre un recueil plein de sensibilité et de poésie. Si on rigole parfois, c’est d’un rire teinté de mélancolie. La vie d’artiste nous met dans une bulle douce avec ses magnifiques dessins très colorés et des dialogues introspectifs dans lesquels on se retrouvera forcément. Un très beau moment de lecture.»
Actualitté, 15 nov. 2019

«…Ocelot marie l’entrevue et l’introspection dans une habile mise en scène. Au fil de son récit, avec humour et sensibilité, elle crée des ponts entre son univers personnel (sa relation avec sa fille, une nuit avec un amant, le très touchant passage avec sa mère) et sa vie professionnelle (dialogue avec un recteur, son éditeur, ses amis du milieu, un intervieweur imaginaire). (…) À mi-chemin entre le journal et le documentaire, La vie d’artiste est une vision de l’intérieur pleine de poésie, mais sans fard, avec ses joies et ses questionnements, sur cet étrange métier où il faut savoir se lancer à l’eau».
Revue Sabord.

Critique de Claudia Larochelle à RDI

« Pour le sens que la bédéiste tire de l’absurde ou du banal – les nombreuses scènes du quotidien, par exemple, s’insèrent avec justesse dans la discussion. Pour les confessions parfois étonnantes, jamais complaisantes, des artistes interviewés. »
– Châtelaine

« Déjà, dans Talk-Show, son précédent album publié chez Mécanique Générale en 2013, mettant en scène un animateur ours recevant des invités de marque en entrevue, l’artiste faisait preuve d’un sens aigu du dialogue. Pour Vie d’artiste, elle se hisse parmi les meilleurs dialoguistes du médium »
– Journal de Montréal 

« À retenir, non seulement la réflexion juste de l’autrice sur ce que représente la vie d’artiste, mais surtout son aisance à l’amalgamer dans son dessin, une harmonie visuelle qui happe à la lecture»
– Virginie Fournier, Lettres québécoises

Entrevues:

Catherine Ocelot et sa vie d’artiste, Les méconnus 

La vie d’artiste selon Catherine Ocelot Le Soleil, mars 2018

Catherine Ocelot: l’intervieweuse interviewée. La presse, mars 2018

Pour Talk-Show, paru en mars 2016:

«C’est complètement loufoque et l’on ne peut que s’en réjouir en suivant les conversations de Bruno avec son producteur, avec Yoko Ono, avec un couple d’amis… et qui, au final, décrypte habilement, en abusant parfaitement des codes narratifs du présent, la triste solitude qui semblent s’être collectivement emparée de nous et l’affligeante mascarade sociale qui rythme nos quotidiens.»
Le Devoir, mars 2016

«Fable sur l’incommunicabilité, Talk-show est aussi un plaidoyer décapant contre le vide de nos conversations, de nos relations et de nos personnalités, comme si elles n’étaient que des artifices pour travestir notre authenticité sacrifiée à l’autel des mirages de la mode du moment. Véritable délice visuel Talk-show séduit avant tout par la qualité de ses dialogues, véritables petits bijoux, criants de vérité, de suffisance et de vacuité, si familiers qu’on se surprend plusieurs fois à se dire qu’ils pourraient être de nous. Véritable délice visuel Talk-show séduit avant tout par la qualité de ses dialogues, véritables petits bijoux, criants de vérité, de suffisance et de vacuité, si familiers qu’on se surprend plusieurs fois à se dire qu’ils pourraient être de nous.»
HuffingtonPost, mai 2016

«Avec cette BD magnifiquement colorée, aux dessins simples mais au rendu fort original, on sonde un discours sensible sur les difficultés de communication interpersonnelle.
C’est frais, hilarant, intelligent. »
Choix de la rédaction dans la Revue des Libraires, avril-mai 2016

«Jamais la vacuité du verbiage télévisuel n’aura été aussi distrayante»
Magazine L’actualité, juin 2016

«Trop rarement surgit un nouveau dessinateur ou un auteur qui, par son style ou son propos, chavire et charme complètement l’amateur de bande dessinée que je suis. Je ne m’étais pas emballé ainsi pour un nouveau venu (ou une nouvelle venue dans ce cas-ci) depuis l’arrivée de Samuel Cantin.» ★★★★
Lettres Québécoises, automne 2016

«Finement écrit et d’une grande intelligence, le texte, qui nage souvent entre l’humour léger et l’absurdité la plus totale, demande une certaine concentration au lecteur pour lui permettre d’en saisir toutes les subtilités, les nuances et les doubles sens.»
Affaires de Gars, mars 2016

«Catherine Ocelot fait grand usage des bulles dans Talk-Show, ce qui donne à cette bande dessinée des airs de pièce de théâtre, tant les dialogues sont touffus»
LeQuotidien, 13 juin 2016

«Catherine Ocelot se distingue ici surtout par la qualité des dialogues, le dessin, minimaliste, étant au service de ce récit.»
La Presse+, avril 2016

«TALK-SHOW insuffle une dose d’humanisme salutaire en cette époque qui en manque cruellement.»
ChroniqueBD de VivaMédia, juin 2016

«Tournant autour du thème du manque de communication et de l’égocentrisme de l’univers médiatique, Talk-Show est sympathique et drôle, valant le détour pour ses textes savoureux.» 
BDmétrique, avril 2016

«Un récit original et onirique qui amène le lecteur à réfléchir à son tour sur l’anxiété liée à la performance et le paysage télévisuel de notre époque.»
ARTV, mai 2016

Artiste invitée pour la chronique «Les dessous de la création», entrevue menée par Alexandre Fontaine-Rousseau, dans la Revue Planches, revue de bande dessinée québécoise, avril 2016.

À la radio:
Dominic Tadif, Écoutez l’estrie, Radio-Canada,
Catherine Pogonat, Dessine-moi un matin (Radio-Canada),
François Lemay, à Plus on est de fous, plus on lit (Radio-Canada)
Amélie Mathieu, Herbes Folles, à CISM.
26 mars: invitée de Mathieu Forget à Bédéphilement Vôtre, à CIBL
25 avril: invitée de Robert Laplante pour l’émission Au Pays des Bulles, à Radio Centre-ville
28 avril: invitée de Raymond Poirier pour La vie en BD, CKRL

Revue de presse du livre “Nenette cherche un sens“, paru en novembre 2006 aux éditions Mécanique Générale.
(Paru sous le nom Catherine Genest)

«Difficile de se trouver lorsqu’on vit dans une jungle urbaine, sombre, froide où les gens n’ont pas de visage et où la peinture des immeubles coule quand il pleut. Nenette en sait quelque chose. Au milieu de cet environnement peu propice à la quête de sens, surtout quand on a un esprit lucide et introspectif, la jeune fille essaie par tous les moyens de se situer. Tout en cherchant ses marques dans les courbes de Lino (un autre illustrateur converti à la bédé) comme dans les fantaisies du néo-expressionniste Jean-Michel Basquiat, Genest livre ici un récit interrogatif contrasté sur le thème de la différence et de l’existentialisme qui l’accompagne parfois.
Le tout avec un style hautement figuratif très actuel qui, par le coup de crayon et la mise en couleurs, semble vouloir faire un pîed de nez au graphisme propre et aseptisé qui prolifère aujourd’hui (…)»
– Fabien Deglise Le Devoir, novembre 2006

«Première publication de l’artiste montréalaise Catherine Genest, Nenette cherche un sens est à mi-chemin entre la bande dessinée et le livre d’art. Si sa facture et sa direction peuvent s’apparenter à la démarche d’un Lino, son humour particulier et le personnage de Nenette possèdent un petit quelque chose qui fait penser au ton de Gigi Perron. Mais l’ensemble est singulier, magnifique, et porte une réflexion sur la solitude, la dépression, l’errance et la communication. Nenette est une jeune femme intelligente et sensible, ayant un sens de l’humour aussi irrésistible qu’inquiétant. Les planches sont superbes (visiter www.nenette.org) et présentent une ville de tous les possibles, mais qui peut parfois devenir immensément écrasante ou même vide.»
Stéphane Despatie, Voir, février 2007

«Avec Nenette, Catherine Genest invente littéralement un langage. Ses planches en pleine page,
le rythme lent, l’économie de mots et la quasi-absence d’action en font un objet singulier et percutant dans l’univers de la bande dessinée.
Nénette est en dialogue avec la ville. Comme si les états d’âme de ce personnage impassible étaient reflétés par les buildings. On la sent à la fois heurtée et transportée par le tissu urbain dont elle fait partie.»
Voir, décembre 2006

«…ce premier essai de la Montréalaise Catherine Genest explore l’intime et le malaise quasi-existentiel d’un personnage décalé. […] En très peu de mots, dans des scènes racontées en une image, Genest installe son spleen émouvant, au milieu des couleurs sombres des paysages urbains et des visages anonymes. […]
La dessinatrice a choisi un parti-pris graphique étonnant : si Nenette bénéficie toujours d’un dessin précis et expressif (ces yeux !), le reste est le plus souvent expédié en quelques traits avec des couleurs basiques venues du registre enfantin. De quoi accroître l’impression de malaise permanent de ce personnage étonnant qui marque dès la première lecture.»
UniversBD, juillet 2007

«Un album délicieux signé par une artiste de grand talent.»
L’Actualité, 9 février 2007